Je suis vide. Il ne reste en moi qu'une unique boule de solitude qui s'accroche à mon cœur de toutes ses forces.
Le néant est mon seul compagnon.
Je suis vide. Vide de tout sentiment, de toute pitié. Rien en moi n'est plus fort que la mort. Et malgré tout, il n'y a qu'un seul être condamné à y échapper pour l'éternité. Moi.
Je suis la mort. Je suis une brise qui vient éteindre la petite flamme fragile de la vie.
Je n'ai ni conscience ni inconscience, ni corps, ni âme. Je suis la frontière entre deux mondes.
Les échos du chagrin des vivants pleurant leurs morts arrivent jusqu'à moi, mais ils ne m'atteignent pas.
Je ne suis ni nostalgique, ni mélancolique. Je ne suis ni heureux, ni malheureux.
Je suis la mort, sans connaître le sens véritable de ce mot.
Bienvenue à vous tous ! Ici, je partagerais avec vous ma passion d'écrire, en espérant que vous apprécierais ce que j'ai à raconter. Je serais ravie d'avoir vos avis et vos conseils, car il est primordial de toujours chercher à se dépasser soi-même, et à se perfectionner. Or quoi de mieux que le regard objectif d'autrui ? Merci de votre visite,je vous laisse avec mes mots...
jeudi 27 juin 2013
Amours et souvenirs
J'ai souvent
cherché et retourner dans ma tête les moyens qui s'offraient à moi
pour lui faire comprendre autrement que par des mots tout ce que
j'avais sur le cœur. Mais lorsqu'on tient ne serait-ce qu'un filon
d'espoir, il se brise avant que l'on ai le temps de le transformer en
corde. J'ai souvent trop espéré, et combien de fois est-ce devenu
du désespoir ? Il est tellement plus facile de rêver à ce que l'on
a pas que de se contenter de ce que l'on possède déjà. Trop
espérer rend malheureux, mais alors comment accède-t-on au bonheur
? Question qui m'est encore à ce jour rester sans réponse. Si près
de moi et pourtant inaccessible...
Quand je
pense à tes mains que je ne pourrais pas prendre, à tes cheveux que
je ne pourrais pas caresser, à tes lèvres que je ne pourrais pas
embrassées, à ton sourire qui ne me sera jamais adressé. Les
seules choses que j'ai de toi, ce sont de piètres images lointaines
et des illusions balayées. J'ai souvent pensé être capable de ne
pas penser à ce que je ratais, mais après tout, qu'est-ce que j'y
peux ? Toutes ces années où je n'ai cessé d'être moi et pas une
autre, où j'ai affirmé et porté avec fierté mes goûts et mes
passions, n'ont servies à rien. Il a préféré une autre, brisant
mon cœur comme un verre qui se casse. Des milliers de morceaux ont
jailli. Qui sait combien de temps cela prendra-t-il pour tous les
recoller ?
Et puis il
nous vient des impulsions, l'envie peut-être de se justifier à la
face du monde. Quelques mot qui deviennent des phrases sans fin. Et
puis survient le soulagement, de savoir qu'il ne me déteste pas, de
savoir que l'élan d'honnêteté que j'ai eu lui a plu. J'aurai eu le
mérite qu'il pense à moi le temps d'une réponse. Aurai-je la force
de passer à autre chose ? Je ne m'en sens hélas pas capable pour le
moment. Mais qui sait ce que nous réserve l'avenir ? Peut-être les
choses évolueront-elles enfin dans le bon sens. Ma courte vie n'a
été qu'une succession de tentatives amoureuses ratées, mais j'aime
à penser que cela me rend plus forte et m'aidera à surmonter les
obstacles à venir. On m'a souvent conseillé d'oublier... Oublier
quoi ?
Tant de
choses arrivent dans une vie ; le mieux, c'est de ne pas en perdre
une miette. Les souvenirs peuvent s'effacer avec le temps, s'envoler
comme des pétales dans le vent. Il faut les recueillir pour ne pas
oublier le passé, car les souvenirs forgent une vie, permettent de
ne pas répéter les erreurs passées, qu'ils soient bons ou mauvais.
Lorsqu'on en a trop, que cela déborde de notre cœur, on peut les
écrire, les dessiner, les immortaliser, puis les mettre de côté,
pour s'en rappeler quelques années après, lorsque la tempête est
passée. Tant de moyens sont disponibles pour la sauvegarde de nos
mémoires. Profitons-en, nous avons encore la liberté de le faire...
De la vie
jusqu'à la mort, ne jamais oublier et ne jamais abandonner...
22 juin
2012
Amour
Des buts pleins la
tête, un rêve qui me guide, je veux sourire à l'avenir, sans
jamais me retourner.
L'unicité de mon
être, ma personnalité fait tourner la tête de la banalité.
Du moins j'essaie.
Je ne veux plus
rêver à l'impossible.
Je ne veux plus
porter sur mes épaules les actes des autres.
Je ne veux plus
culpabiliser.
Je veux utiliser le
passé pour tenter le grand saut.
Je veux aimer et
être aimée, sans que la flamme s'éteigne
Je veux nager,
jusqu'à atteindre l'autre rive, ce moi dont je rêve.
Tu es ma lumière,
mon soleil. Tu es mon sourire et mes larmes. Tu es tout et rien à la
fois.
Qu'est-ce qui t'as
mené vers moi ? Qu'est-ce qui me pousse à avancer vers toi ?
Si tu savais... Et
pourtant, je sais que tu me repousseras.
Tu m'as vu mais pas
remarqué, je t'ai vu et plus lâché des yeux. L'obsession qui me
gagne se confronte sans relâche à la barrière de ton âme.
Si seulement je
pouvais pénétrer ton cœur, et être plus que cette inconnue
aperçue au détour d'une mélodie...
19/04/2013
Ecrire
L'herbe
humide me chatouille les pieds. Le petit vent frais du Nord caresse
mes bras nus. Les yeux fermés, je ressens les moindres sensations
qui habitent mon corps. Mes jambes accolées, le cahier posé sur mes
genoux, le stylo dans mes mains, mes cheveux qui volettent.
Je
soulève les paupières. Les collines qui s'étalent devant moi
brillent sous le coucher de soleil de lueurs ocres. Je pose mon stylo
sur la feuille. Au fil de mon inspiration, il glisse sur le papier à
grain, étalant une écriture un peu brouillon. Sous la lumière
déclinante, mes yeux tentent de s'accommoder. Bientôt, le paysage
sera envahi d'une obscurité totale et je ne discernerais plus rien
autour de moi. Aucune lune dans le ciel ce soir, seulement les
étoiles qui veillent sur le monde de leur perchoir éternel et
infiniment lointain.
Ni
lumière, ni vie humaine autour de moi. Mais, imperturbable, je
continue à donner vie à mes personnages. Ils sont une part de
moi-même, et je ne peux vivre qu'à travers eux. Oui, je vivrai tant
que j'écrirai.
29/03/13
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